jeudi 21 septembre 2023

Un an après l’adoption de la nouvelle Constitution : une régression des acquis de la femme

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Lareleve.ma-MAP

 

  Les acquis significatifs réalisés par la femme marocaine durant les dernières années ont connu une «régression remarquable», un an après l’adoption de la nouvelle Constitution, dont les dispositions stipulent, en particulier, la parité et l’égalité entre les sexes, ont souligné, lundi à Rabat, des acteurs associatifs.

 

  Lors d’une rencontre organisée par l’association «Joussour Forum des femmes marocaines» sur le thème «Un an après l’adoption de la nouvelle Constitution, quelle mise en œuvre?», ces acteurs associatifs ont noté que cette régression se manifeste par la présence d’une seule femme dans le gouvernement actuel, ainsi que dans la dernière vague de nomination de walis et gouverneurs, considérant que le Royaume doit profiter de ses compétences féminines de haute qualité et leur donner l’occasion de s’engager dans les grands chantiers lancés par le Maroc.

 

  S’exprimant à cette occasion, Khadija Rakkani, de l’association du Printemps de la dignité, a critiqué le comportement de la majorité gouvernementale à l’égard de   la protection des droits individuels de la femme et la lutte contre la violence et la discrimination qui touchent cette catégorie de la société marocaine, exhortant le gouvernement, le Parlement et le Conseil national des droits de l’homme à assumer la responsabilité, en proposant des projets de lois pour la mise en œuvre des dispositions de la Constitution, notamment celles relatives à l’adoption du principe de la parité.

 

  Pour sa part, Leila Amilé, de l’association «Joussour Forum des femmes marocaines», a appelé à la consolidation de la présence des femmes dans les prochaines échéances électorales et au renforcement des acquis importants apportés par la Constitution au profit des femmes.

 

  De son côté, Nouzha Alaoui, de l’association Femmes pour Femmes, a considéré que l’harmonisation des lois nationales avec les conventions internationales, conformément à la nouvelle Constitution, et la mise en place de l’autorité pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination, figurent parmi les enjeux auxquels doit répondre le gouvernement.

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