Lareleve.ma-Mohamed Boudari
L’étau se resserre de plus en plus autour du gouvernement Benkirane. Après la marche de la dignité organisée le dimanche 27 mai 2012, par la CDT et la FDT, et avant une journée de « la marche de la colère » organisé à Rabat le dimanche 10 juin 2012, à l’appel de l’ODT; L’Union Marocaine du Travail (UMT), le syndicat le plus représentatif des employés au Maroc, a exprime son rejet catégorique de la hausse du prix du carburant, appelant le gouvernement à surseoir à cette décision.
C’est ce qui ressort du communiqué publié en clôture de la réunion du Secrétariat National de la centrale syndicale, tenue samedi à Casablanca en vue de plancher sur les répercussions de la décision du gouvernement portant sur l’augmentation du prix du carburant.
Une décision qui risque fort bien d’atteindre le pouvoir d’achat déjà mal en point de la classe ouvrière et de l’ensemble des citoyens.
Par ailleurs, la centrale a réitéré son rejet de toutes les réglementations liberticides, notamment le projet de loi sur la grève, Un droit qui est garanti par les chartes internationales; Tout en appelant le gouvernement à organiser un débat national sur la réforme de la caisse de compensation en corrélation avec la réforme du système fiscal.