mercredi 27 septembre 2023

Benkirane n’est pas prêt à payer son « essence » » au peuple »

-

 

 

 

 

 

Lareleve.ma-Mohamed Boudari

 

  La situation devient chaque jour plus gênante pour le gouvernement Benkiran, Suite à la décision subite d’augmentation du prix du gasoil, de l’essence et du fuel industriel.

 

  En effet, les ministres et responsables du gouvernement se sont succédés sur les différentes chaines de télévision, radios et journaux pour expliquer les motifs de cette décisions et ses bienfaits pour les souches populaires, tout en insistant sur le fait que ces augmentations n’auront pas d’incidence sur la bourse et le niveau de vie du pauvre citoyens.

 

  Dans l’enchainement des événements, ce matin, les riverains et les habitants de la Capitale se sont réveillés sur le choc d’autres augmentations, notamment celles opérées par les grands taxis qui constituent les moyens de transport les plus utilisés à Rabat et environs en raison de la crise que connait le secteur des transports communs depuis l’échec de la fameuse Stareo dans la gestion déléguée de ce secteur.

 

  Ces augmentations interviennent en dépit des déclarations gouvernementales selon lesquelles il n’y aurait pas d’augmentations de prix des autres matières et services sans concertation et visas des autorités compétentes.

 

Benkirane: «Pourquoi voulez-vous que je vous paye votre essence?»

 

   La plus bizarre des justifications vient de la bouche du chef de gouvernement en personne!

 

  En marge du Conseil de la concurrence, et en réponse à une question portant sur l’ampleur de l’augmentation du prix des carburants, le chef du gouvernement répond : «Pourquoi voulez-vous que je vous paye votre essence, c’est vous qui avez décidé, de votre propre chef, de rouler en voiture alors que vous pouvez emprunter les transports publics!» ajoutant que : «La subvention doit aller à ces transports publics et aux transports de marchandises. C’est ça qui est le plus sérieux».

 

   Par ailleurs, interrogé sur sa cote de popularité, Abdelilah Benkirane a répondu: «A quoi sert la popularité si nous n’entreprenons pas ces réformes ? Si je dois être impopulaire pour avoir introduit des réformes, alors oui, je ne veux pas être populaire».

 

  Seulement voilà, obsédés et absorbés par les reformes, on oublie souvent de jeter un coup d’œil du coté des concernés par cette reforme. Et « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse» !

- Advertisment -