vendredi 19 avril 2024

La Première dame de France reste à Paris Match, confirme le directeur de rédaction

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Lareleve.ma-AFP

 

  La journaliste Valérie Trierweiler va continuer à écrire des articles culturels à Paris Match, une collaboration qui aura « des hauts et des bas » du fait de sa position de Première dame de France, a estimé Olivier Royan, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire.

 

  « C’est une situation un peu inédite pour nous, à laquelle on s’est préparé ces dernières semaines », a-t-il dit sur Europe 1.

 

  « On a laissé passer deux semaines depuis la prise de pouvoir de François Hollande. On s’est vu jeudi avec Valérie Trierweiler. Valérie m’a exprimé le choix de rester journaliste, de travailler, de continuer à faire son métier. Nous avons décidé de l’acccompagner dans son choix », a-t-il ajouté.

 

  Valérie Trierweiler, qui écrit sur la culture depuis quelques années à Paris Match, continuera sur ce registre « une à trois fois par mois » avec des « critiques de livres, des interviews, des expositions ».

 

  La journaliste, au sein de l’hebdomadaire depuis 22 ans, avait dû quitter le service politique, après avoir officialisé sa relation avec François Hollande.

 

  A l’automne, lorsque son compagnon a été désigné candidat des socialistes, le journal avait écarté Valérie Trierweiler, qui ne pouvait plus participer à son bouclage et aux conférences de rédaction. La journaliste travaillait de chez elle, avec un ordinateur portable.

 

  « Toutes ces précautions, elles ont été prises à la fois pour protéger Paris Match et pour la protéger elle de toute suspicion et de tout conflit d’intérêts », a expliqué M. Royan.

 

  « Je pense qu’aujourd’hui, elle a appris à faire la part des choses », a-t-il assuré, estimant également que Valérie Trierweiler était « une valeur de la rédaction ».

 

  « Le traitement du couple présidentiel de Match sera indépendant et juste », malgré la présence de la journaliste au sein de la rédaction, a ajouté M. Royan. « On peut être sûr qu’il y aura des hauts et des bas », a-t-il cependant conclu.

 

  Début mars, elle avait tweeté sa « colère » après s’être découverte en photo à la Une de l’hebdomadaire Paris Match, son « propre journal ».

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