vendredi 29 mars 2024

Tunis: Clôture des travaux de l’assemblée générale de l’OSS

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Lareleve.ma-MAP

 

  Les travaux de la 4ème session de l’assemblée générale de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) ont été clôturés, vendredi, à Tunis, avec la participation de délégations représentant 27 pays membres, dont le Maroc.

 

  Cette session, à laquelle le Royaume est représenté par une délégation conduite par le Haut-commissaire aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, M. Abdeladim Lhafi, a été marquée par l’adoption de la stratégie 2020 qui renferme les principales initiatives régionales et internationales en vue de la gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre la désertification, outre l’adoption d’un programme de travail de l’Observatoire pour l’année en cours.

 

  La session a adopté la déclaration de l’OSS intitulée « la déclaration de l’OSS, Rio+ 20 » et le Maroc a été désigné à l’unanimité pour porter la voix de l’OSS à ce sommet, prévu du 20 au 22 juin 2012 au Brésil.

 

  S’agissant du rôle du Maroc dans l’OSS en tant qu’organisation panafricaine, le Haut-commissaire aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification a souligné que le Maroc occupe une place centrale en matière d’activités de l’Observatoire et de ses programmes, étant donné qu’il en est l’un des pays membres fondateurs depuis 20 années et a abrité la première assemblée générale de l’OSS.

 

  Le Royaume jouit d’une expérience forte dans le domaine de la lutte contre la désertification et a joué un rô le de premier plan dans la mise en œuvre de la stratégie 2020 que l’Observatoire a adoptée durant cette 4ème session, a déclaré à la MAP, M. Lhafi.

 

  L’Observatoire, a-t-il ajouté, après 20 années de sa création, a atteint l’âge de maturité et dispose d’une production importante, notamment au niveau d’approches visant la gestion des ressources naturelles dans le cadre des politiques publiques des Etats-membres.

 

  M. Lhafi a fait remarquer que l’Observatoire est en mesure de mettre en place des indicateurs, notamment en ce qui concerne la collecte des données naturelles et leur intégration dans le cadre d’un système qui concerne la gestion des projets de développement.

 

D’autre part, le Haut-commissaire aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification a ajouté que le Maroc a mis en place, dans la cadre de la Convention internationale pour la lutte contre la désertification signée en 1995 à Paris, un programme national pour lutter contre la désertification, et a adopté, il y a deux années, une nouvelle approche qualifiée de pionnière, qui tient compte de nombreux éléments dont la préservation des régions de la désertification et l’intégration de la sécheresse et l’utilisation du domaine naturel et des changements climatiques.

 

Cette approche a produit un ensemble de domaines écologiques, dont chacun constitue une unité écologique aux caractéristiques homogènes, étant donné que le Maroc dispose de huit régions écologiques qui représentent des unités sur lesquelles se basent toutes les visions propres aux ressources naturelles, ce qui permet l’exploitation dans un cadre d’équilibre, a-t-il poursuivi.

 

L’OSS prend en considération cette approche et œuvre à l’appliquer dans d’autres régions des pays membres, étant donné qu’elle constitue une expérience pionnière dans ce domaine et qu’il peut partager avec les autres Etats, a conclu le Haut-commissaire aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification

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