vendredi 29 mars 2024

Ali Anouzla : opposition et mode d’emploi

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Said Benkerroum

 

   Ali Anouzla a la mauvaise habitude de pêcher en eaux troubles, et cette fois-ci, il a péché par deux fois :

 

  La première, en violant les dispositions de la nouvelle constitution, approuvée par referendum par le peuple marocain, notamment son article 46 qui stipule que « La personne du Roi est inviolable, et respect Lui est dû ».

 

  La seconde, en traitant les députés de manchots et de cancres, portant ainsi atteinte au peuple marocain qui les a élus, conformément aux termes de l’article 2 de la constitution qui stipule notamment : « La souveraineté appartient à la nation qui l’exerce directement par voie de référendum et indirectement par l’intermédiaire de ses représentants».

 

  Déjà, dans un article paru le 19 Juin 2011 sur sa feuille de choux, Ali Anouzla semblait se lamenter et voulait que l’on se prenne la tète avec ses élucubrations sur la liste civile.

 

  Pauvre Ali Anouzla ! à chaque fois qu’il se trouve en manque, il sort de sa bauge pour tenter d’endosser un habit trop grand pour lui, de s’élever au rang de donneur de leçons. Son addiction au sensationnel de mauvais gout a déjà valu à notre « nain de jardin » de se faire rabrouer par ses pairs de Tindouf, lors de leur joyeuse sauterie de Tifariti, en Décembre 2011…

 

  Pauvre Ali Anouzla ! lui qui entre deux tournées dans les bouges malfamés, de Rabat, Tanger et Marbella, ne cesse de s’épandre sur ses problèmes financiers tout en prêtant une oreille attentive aux ragots de dernière minute, qu’il s’empresse de transcrire, en ayant encore la tète dans les effluves…

 

  Pauvre Ali Anouzla ! Lui qui, après le coup de l’étrier, reprend de plus belle, avec sa bande de joyeux lurons, une nouvelle journée, à la recherche d’un  « scoop » qui ne lui apportera, même pas dans ses rêves de poivrot, la moindre petite obole…

 

  Pauvre Ali, si tu n’existais pas, il aurait fallu t’inventer…

 

 

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