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Malgré les consignes données par le chef du gouvernement, les langues ne cessent de se délier chez les ministre PJDéistes, et nul n’est, apparemment, en mesure de les obliger à observer un peu de retenue exigée du coté des personnes qui gèrent la chose publique.
La dernière prouesse, et non des moindres, vient d’être réalisée par Najib Boulif, Le ministre islamiste des Affaires générales et de la gouvernance, concernant la découverte du pétrole et du gaz dans le royaume.
Invité à parler lors d’un forum organisé par l’espace marocain des professionnels du PJD à Tanger, Najib Boulif, a expliqué que de réels indicateurs scientifiques permettent de dire que le Maroc deviendra un pays producteur et exportateur de pétrole.
Et d’ajouter que les études géologiques et géophysiques menées par la compagnie britannique Longreach Oil&Gas, estiment les réserves de pétrole dans les champs de « Foum Daraâ » et « Sidi Moussa », sur les côtes marocaines au nord de Tarfaya, à environ deux milliards de barils, en plus de mille pieds cubes de gaz.
Ces déclarations viennent d’être démenties par Amina Benkhadra, La directrice générale de l’ONHYM, qui nie que le Maroc ait découvert du pétrole et du gaz comme l’a déclaré le ministre des Affaires générales et de la Gouvernance.
Dans un communiqué envoyé à la presse, l’ONHYM exprime ses réserves vis-à-vis des déclarations du ministre des Affaires générales et la Gouvernance, Mohamed Najib Boulif, concernant la découverte du pétrole au Maroc. L’Office a nié que ses partenaires aient à aucun moment fait allusion à des découvertes de gisements de pétrole, mais seulement à des ressources potentielles.
Ce démenti montre bien à quel point des paroles non mesurées peuvent reproduire un scenario dramatique comme celui qu’a connu déjà notre pays lors de l’affaire de Tlsint. Il serait donc impératif, pour le chef de gouvernement, de surveiller les langues de ses Ministres qui se fendent de communiqués et autres déclarations qui n’ont d’autres objectifs que d’attirer des électeurs potentiels pour les prochaines communales, quitte à semer la zizanie.