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Le Maroc est représenté par neuf maisons d’édition au 32ème Salon du livre de Paris, qui se tient du 16 au 19 mars, avec le Japon en invité d’honneur.
Piloté par le ministère de la culture, le stand du Maroc, érigé sur une superficie de 24 m2, accueille les maisons d’édition Yomad, Marsam, Croisée des chemins, Le Fennec, Nouiga, La Porte, Afrique-Orient, Yanboua Al Kitab et la Librairie moderne.
Le stand accueillera des séances de dédicaces de livres publiés récemment au Maroc, tel « Oussama mon amour » de Youssef Amine Elalamy, « Une même nuit nous attend tous » de Lamia Berrada-Berca, « Les petites filles et l’oued » de Dounia Charaf, « Ne me jugez pas » d’Imane Naciri et « Le détroit, L’Occident barricadé » de Mustapha Hanadi, entre autres.
Par ailleurs, le Maroc sera aussi présent au niveau d’autres stands du salon, notamment à travers le livre « Mohammed V ou la monarchie populaire » (2012, édition Le Rocher -Paris) qui sera dédicacé par son auteur, le géo-politologue français Charles Saint-Prot.
Des éditeurs marocains ont déploré le manque de soutien pour assurer une présence qui honore le Maroc, précisant qu’un stand de 24 m2 « n’est pas l’image qu’on veut de notre pays » dans une manifestation qui a accueilli l’année dernière 186.000 visiteurs.
Quelque 2.000 auteurs et 1.200 éditeurs de quarante pays prennent part à cette 32è édition du Salon du livre de Paris, qui met à l’honneur sur quatre jours le Japon et la ville de Moscou.
Cet événement qui se veut à la fois « populaire et professionnel », accueille pour la première fois le groupe américain Amazon qui présentera uniquement ses liseuses électroniques.
De grandes rencontres sont prévues et s’articuleront autour de cinq axes thématiques : cette année, aux auteurs venus du Japon et de Moscou s’ajouteront les thèmes du manga, le passage du livre à l’écran et l’importance du livre dans la cité.
Un nouvel espace, « Trésors de livres », s’adresse aux amoureux du livre rare et ancien. Un programme dédié, des expositions et plus de 50 rencontres attendent le jeune public, sont également au menu.
Le Salon s’est par ailleurs engagé en faveur d’une professionnalisation accrue, qui se traduit cette année par une attention réservée aux bibliothécaires, auxquels l’espace Biblidoc est consacré, et également aux (r)évolutions du numérique, tant la dématérialisation du livre suscite des questions, des craintes et des espoirs.