Mohamed Fizazi, un des ténors de la Salafia
Anouar Mouloud
Depuis la libération des Chioukhs de la Salafia dite jihadia , l’activisme politique de plusieurs Cheikhs ténors de cette mouvance devient de plus en plus marqué. Bien avant le dernier peloton des graciés Fizazi qui avait flirté un moment avec le parti de la Vertu , avait déclaré ensuite son souhait de voir se constituer un parti salafiste au Maroc.
Les trois Chioukhs récemment graciés par S M Le Roi Mohammed VI ont agi depuis leur sortie en groupe organisé, même s’ils ont montré des divergences entre eux concernant l’évaluation de la situation au Maroc et à l’échelle mondiale .Il semble de plus en plus que des tendances se tiraillent le leadership de la Salafia , l’une serait favorable à l’expression autonome au niveau politique avec pour objectif de concourir pour les prochaines élections communales et régionales, l’autre ne semble pas radicalement opposée à cette alternative mais lie son intégration au système électoral par la libération des autres détenus de la mouvance toujours en prison.
En tout cas, après le succès électoral des salafistes égyptiens, les barbus invétérés du Maroc et de Tunisie semblent prendre gout aux hérésies de la démocratie !
Cette évolution ressemble relativement à la montée des partis religieux orthodoxes en Israël. Les conséquences de la puissance de ces partis sur la vie politique israélienne a été catastrophique. Que Dieu nous garde de tous ceux là ! C’est bien le cas de le dire.