samedi 30 septembre 2023

Athènes choquée par l’ampleur des dégâts après une nuit de violences

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Lareleve.AFP

  « Ca rappelle décembre 2008 », quand la mort d’un adolescent tué par un policier avait déclenché près d’un mois de violences urbaines, a affirmé à l’AFP le vice-maire en charge de l’entretien, Andréas Varélas.

 

 

  Le ministère de la Santé a fait état de 54 citoyens blessés, et la police de 68 blessés dans ses rangs.

 

 

  Cette fois, les casseurs ont visé une série de « bâtiments emblématiques, une dizaine d’édifices néo-classiques » du début du 20e siècle, relève M. Varélas.

 

 

  Deux cinémas historiques sont notamment partis en fumée. « J’ai honte, c’est du hooliganisme », commente devant les débris fumant de l’un d’eux, le Melpo, une femme de 55 ans, agent de sécurité, qui a participé dimanche à la manifestation.

 

 

  En milieu de matinée, les équipes municipales continuaient de ramasser les fragments de marbre arrachés au trottoir et utilisés comme projectiles, et autres débris fumants de poubelles et éclats de verre, dans tout le périmètre du centre, du quartier touristique de Monastiraki aux rues chic de Kolonaki.

 

 

  « On aurait pu attendre une meilleure réponse policière », admet M. Varélas, alors que plusieurs médias réclament la tête du ministre concerné.

 

 

  La police a annoncé 67 arrestations parmi les fauteurs de trouble qui, selon une source policière, ont sévi pendant des heures en petits groupes mobiles et très organisés. D’après la même source, ce noyau dur d’environ un millier de personnes a aussi sporadiquement entraîné dans la casse des centaines de « suiveurs ».

 

 

  Les violences se sont déroulé en marge de la manifestation de dimanche qui a réuni, selon la police quelque 80.000 personnes, et selon les médias près du double, à l’appel des syndicats et de la gauche, contre l’adoption dans la nuit au parlement d’un nouveau plan de rigueur exigé par UE et FMI pour éviter la faillite au pays.

 

 

 

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