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Les passagers des bateaux saisies de la Comarit attendent toujours d’etre indemnisé, mais s’ajoutent aussi maintenant le personnel de ces bateaux qui travaille à bord et qui constitue un corps de marins abandonnés dans le port de Sète depuis le blocage des ferries .Les conditions dans lesquelles vivent les marins marocains à bord du Biladi, Marrakech et l’Ibn Batouta, trois ferries de la Comanav-Comarit bloqués à Sète depuis le début du mois de janvier, sont de plus en plus précaires.
Ils sont plus de 200 marins dont la situation provoque l’indignation des professionnels marins et des syndicats français. « Ils sont en grave détresse », déclare Jean Claude Mailly, secrétaire général du syndicat Force Ouvrière (FO), dans un communiqué de presse. Le syndicat dénonce les conditions de vie « déplorables » des professionnels marocains : « pas ou plus d’eau douce, manque de nourriture, plus de chauffage, plus d’électricité », énumère le communiqué.
Un mois après la saisie de ces trois navires, Force Ouvrière déplore que les services de l’Etat français n’aient pas pris de véritables mesures. Il en est de même pour la Région Languedoc-Roussillon et la Ville de Sète .A l’heure actuelle, les bateaux sont toujours sous saisie conservatoire plus d’un mois après leur blocage au port de Sète. La Comanav-Comarit n’a pas encore réglé ses créances dont le montant global s’élève à près de 5 millions d’euros.