jeudi 25 avril 2024

La grossesse tardive et les risques de complications

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Dr Nicolas Evrard, Audrey Amaury

 

   Les femmes d’âge mûr sont moins fécondes que les femmes jeunes, le problème de la stérilité se pose chez ces femmes pour lesquelles il faudra peut être avoir recours aux techniques de procréation médicale assistée (pma). Ces traitements sont assez contraignants, pas toujours efficaces… et difficiles pour la femme et le couple.

 

 

   En cas de grossesse tardive certains risques augmentent, comme des fausses couches. Des risques pour la mère aussi, en raison de maladies qui surviennent plus « facilement » chez ces femmes (hypertension artérielle, diabète…), et qui peuvent se révéler quand on est enceinte. Ces problèmes peuvent compliquer la grossesse, mais aussi l’accouchement et le développement du fœtus.

 

   Les risques pour le bébé, augmentent également. Des anomalies chromosomiques, congénitales… sont plus fréquentes chez les fœtus au-delà d’un certain âge chez la mère, comme une trisomie 21 (surtout après 35 ans). Un accouchement prématuré peut aussi survenir plus facilement.

 

   Les femmes qui attendant un enfant après 40 ans, sont bien suivies tout au long de leur grossesse. Ainsi, en France, au-delà de 38 ans, une amniocentèse pour analyser les chromosomes de l’enfant est proposée et remboursée, pour détecter une éventuelle trisomie 21 ou une autre anomalie chromosomique.

 

   Tout est mis en œuvre pour bien suivre les femmes qui ont une « grossesse tardive », et ainsi prévenir des complications, et prendre en charge d’éventuelles pathologies.

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