Al Mohammadi
Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a réuni les observateurs des élections afin de faire le point des méthodes et du « savoir-faire national » en matière de suivi des consultations populaires. Cette manifestation qui a lieu dans la perspective des élections régionales et locales a été suivie par une quinzaine d’organisations telles que l’OMDH, le collectif associatif pour l’observation des élections, le National democratic institute et l’Observatorio electoral TEIM.
Le savoir-faire national en matière d’observation électorale, qui s’est enrichi tout à la fois des apports des acteurs nationaux et de ceux des ONG, s’est engagé dans un tournant avec l’adoption de la loi 30.11, et le CNDH considère que ce cheminement a conduit à l’émergence « d’un droit constitutionnel des élections » et à l’institutionnalisation de l’ observation dans la neutralité et l’indépendance .
L’atelier a traité du cadre juridique, du processus d’accréditation, des approches méthodologiques et des techniques d’observation, des stratégies de renforcement des capacités des observateurs ainsi que la conduite des missions d’observation.
Les experts invités par le CNDH ont conclu que le choix des observateurs, ainsi que de leur formation et leur déploiement équilibré sur le terrain sont le gage de la réussite des missions d’observation comme ils peuvent être la cause de leur échec. La preuve en est ce qui s’est passé pour la mission des observateurs de la Ligue arabe en Syrie, ont-ils laissé entendre.