mercredi 24 avril 2024

275 postes à pourvoir pour les nouveaux cabinets ministériels

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lareleve.ma


  Chaque nouveau gouvernement amène des changements au niveau des cabinets. Ce personnel particulier est provisoire, mais constitue en réalité l’équipe des proches collaborateurs de tout ministre, au Maroc, comme ailleurs ;  Ils sont chefs de cabinet, six conseillers techniques en charge de dossiers spécifiques, conseillers juridiques ou en communication, ou encore des secrétaires particuliers. 275 collaborateurs environ vont ainsi travailler avec les ministres et le nouveau président de l’exécutif  Benkirane. 

 

  Selon le dahir 1.74.331 du 23 avril 1975 modifié  superficiellement en 1996, un ministre recrute un chef de cabinet, trois conseillers techniques, un chargé de communication, un chargé des relations avec le parlement, un conseiller juridique et un chef de secrétariat particulier. Le premier ministre ou chef de gouvernement, dispose du même staff avec deux conseillers techniques en plus. Les membres de cabinet (dahir 1.74.331) ont pour mission le conseil et l’appui politique au ministre. Ils sont appelés à élaborer des études et à régler les questions d’ordre politique, mais ne doivent pas empiéter sur les prérogatives confiées aux différents services du ministère. Les conseillers ne doivent en aucun cas faire de la gestion administrative ou technique ou émettre des instructions aux fonctionnaires.

 

  Les membres du gouvernement peuvent aussi recruter  des chargés d’études ou chargés de mission, qui ont une situation administrative moins provisoire car ils sont contractuels. Leur nombre ne devrait pas dépasser quatre. Le salaire mensuel net du chef de cabinet est fixé par la loi à 16 000 DH et celui du conseiller à 12 000 DH. La plupart des membres perçoivent régulièrement des indemnités forfaitaires de déplacement ou kilométriques de 2 000 DH à 8 000 DH supplémentaires par mois. Vu la modicité des rémunérations , les ministres  cherchent des formules plus alléchantes pour convaincre les cadres qualifiés de venir aux ministères travailler dans les cabinets. La situation actuelle révèle une dégradation du statut des cabinets et exige une réforme du système de plus en plus boudé des compétences conformes aux besoins du bon fonctionnement  du système gouvernemental. 
B.Z.

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