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La star de la magistrature espagnole, le juge Baltasar Garzon, se trouve traqué par la justice de son pays. Celui qui avait interpelé le général Pinochet à Londres, et qui avait accepté d’enregistrer des plaintes de la propagande séparatiste contre le Maroc, est aujourd’hui en difficulté.
Il se trouve au banc des accusés pour avoir ordonné des écoutes téléphoniques de conversations entre des suspects et leurs avocats, en violation des droits de la défense, dans le cadre d’une enquête sur un réseau de corruption qui avait éclaboussé le Parti populaire début 2009.
Le juge est poursuivi également dans un autre procès qui se tiendra le 24 janvier, pour violation d’une loi d’amnistie en réouvrant une enquête sur des disparus de la guerre civile en Espagne.
il est mis en examen aussi pour corruption suite au paiement indirect par la banque espagnole Santander de conférences sur le terrorisme qu’il avait données à New York en 2005 et 2006, après lesquelles il avait classé sans suite des plaintes contre ladite banque pour délit fiscal. Garzon suspendu depuis le début de ces poursuites, risque une radiation définitive.