Un soi-disant «ministre» de la fantomatique «Rasd», vient de lâcher un véritable pavé dans la mare, en martelant que «la RASD n’est pas un Etat», et ce devant une assistance qui n’a pas contesté ses étonnantes déclarations.
En effet, dans un moment de vérité à Mantes-la-Jolie, à Paris, et loin des regards des milices du Polisario et de la surveillance du parrain algérien, le soi-disant «ministre» Mustapha Sidi El Bachir a affirmé qu’il n’est pas « ministre » ajoutant qu’il n’est « qu’un réfugié inscrit à la circonscription de Mahbes. Il faut être réaliste et je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas un ministre. »
Et Mustapha Sidi El Bachir d’ajouter que, l’autre soi-disant « ministre des Affaires étrangères », Ould Salek, se trouve à Alger, et que Bouchrya Beyoun n’est pas un non plus « chef de gouvernement », comme les mercenaires et leur parrain algérien ne cessent de ressasser à longueur de journée.
Ce responsable séparatiste a surpris des Sahraouis résidant à Paris, lorsqu’il a déclaré que : «Nous devons être réalistes.. Tous les Sahraouis sont des réfugiés qui vivent grâce à l’aide de l’Algérie. » ajoutant que » Ibrahim Ghali est également un réfugié enregistré au nom de Ghali Sayed al-Mustafa, et il n’y a pas d’Ibrahim. L’Agence pour les réfugiés ne le considère pas comme un chef d’État ou un haut fonctionnaire ».
« Cela fait 46 ans que nous sollicitons de l’aide de l’Algérie pour avoir de l’eau, le gaz, le gasoil et les armes. Nous n’avons pas les conditions d’un Etat pour vivre seuls», a-t-il ajouté en répétant qu’il «faut être réaliste». «On ne sait pas où aller», a reconnu Mustapha Sidi El Bachir, sans aucune objection de l’assistance.