L’administration de la prison locale de Tanger a démenti les propos véhiculés par certains sites électroniques faisant état de l’intrusion d’une avocate à l’établissement pénitentiaire pour contraindre un détenu à la signature d’un abandon de poursuite contre une tierce personne.
« Contrairement à ces propos, ladite avocate s’est présentée à l’établissement pénitentiaire en compagnie de deux adouls, après obtention d’une autorisation d’appel et d’une autorisation du parquet compétent, pour parachever la procédure de désistement du détenu, dont elle assure la défense, au sujet d’une plainte qu’il avait déposée contre une personne l’ayant agressée auparavant », explique l’administration pénitentiaire dans une mise au point.
« Cette rencontre s’est déroulée au bureau d’ordre judiciaire relevant de l’établissement », précise la même source.
Le détenu en question a confirmé que c’est bien lui qui a mandaté ladite avocate et qu’il entendait présenter le désistement, mais l’acte n’a pas été conclu après le refus d’un des deux adouls de continuer la procédure, conclut-on.