Aujourd’hui, alors que la mouvance migratoire atteint des pics sans précédents, l’engagement du Maroc dans la gouvernance de la migration est tel qu’il s’est concrétisé dans plusieurs dynamiques nationales et internationales notamment la coopération avancée avec l’Union européenne, la facilitation des dynamiques de dialogue comme le Processus de Rabat ou la co-présidence du Forum global pour la migration et le développement, mais aussi la désignation de SM le Roi Mohamed VI comme « Leader de l’Union africaine pour la migration »
Autant dire que le Maroc a œuvré pour asseoir un socle politique en matière de migration, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI. Solidarité, responsabilité partagée et actions internationales sont les principaux constituants de cette politique innovante et surtout «humaniste». Preuve s’il en faut une est que le Royaume a veillé, à ce jour, à la régularisation de la situation de plus de 50.000 migrants tout en adoptant un plan national pour leur insertion socio-économique.
Aujourd’hui, alors que la mouvance migratoire atteint des pics sans précédents, l’engagement du Maroc dans la gouvernance de la migration est tel qu’il s’est concrétisé dans plusieurs dynamiques nationales et internationales.
En effet, cette nouvelle politique entreprise par le Souverain, depuis plus de cinq ans, consiste à trouver des solutions adéquates aux problèmes des immigrés vivant au Maroc (en majorité des Africains mais aussi du Moyen-Orient et même de l’Asie) en leur garantissant, en premier lieu, leur dignité.
Dès lors, le Maroc, passerelle entre deux rives, se doit de jouer un rôle clé dans les relations internationales en matière migratoire même si les défis sont importants à considérer. Aussi au niveau du continent, l’Agenda africain sur la migration, proposé par SM le Roi Mohammed VI et adopté par le Sommet de Nouakchott, porte-t-il des principes basés, essentiellement, sur la responsabilité commune, l’approche positive de la migration et la lutte contre les réseaux de migration clandestine et de traite d’êtres humains.
D’où la création de l’«Observatoire africain pour la migration» qui aura pour mission de recueillir des données statistiques et d’échanger des données et des informations précises entre les pays africains pour l’élaboration de politiques fondées sur la connaissance des faits pour une meilleure gestion du flux migratoire. En plus de la création d’un poste d’Envoyé spécial de l’Union africaine chargé de la migration pour la coordination des politiques africaines dans ce cadre. Tous ces faits mettent en exergue la volonté du Maroc de faire partie des acteurs centraux du débat international sur les migrations.
Une suggestion qui illustre la volonté affichée de S.M. le Roi Mohammed VI d’un processus inclusif qui ferait participer le plus grand nombre de pays africains.
De là, la participation de l’Agenda dans l’élaboration du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et modérées qui constitue un point important de l’Agenda africain qui veut aller au-delà de la démarche panafricaine et embrasser une coordination internationale. S’ajoutent à cela les deux grands rendez-vous dédiés à la question migratoire et que le Royaume a abrités à savoir la Conférence intergouvernementale d’adoption du Pacte mondial ainsi que le Forum global pour la migration et le développement.