dimanche 8 septembre 2024

Liberté provisoire pour Ayoub Mahfoud, une gifle de plus pour les «traiteurs droit-de-l'homistes»

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Condamné à trois ans de prison en première instance, pour avoir posté une publication portant atteinte à une institution constitutionnelle, le lycéen Ayoub Mahfoud a été libéré provisoirement, ce jeudi, par décision de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Meknès.

La famille de l’élève, notamment sa sœur et son oncle, ses amis et proches ainsi que des membres de l’Association «Chabab Al Beia »( Jeunesse  de l’Allégeance ), se sont réunis jeudi soir devant la porte de la prison de Toulal 2, afin d’accueillir Ayoub Mahfoud libéré, avec enthousiasme, tout en scandant «Vive la justice», «Longue vie à Sa Majesté le Roi»…

La justice a estimé que le mis en cause présentait des garanties suffisantes compte tenu de sa condition sociale et de sa situation de lycéen. Le tribunal a fixé au 20 janvier courant la date du procès d’Ayoub Mahfoud, qui est accusé d’avoir porté atteinte à des institutions constitutionnelles et des fonctionnaires à travers une publication sur Facebook.

En effet, Ayoub a été condamné à trois ans de prison en première instance, après avoir relayé les paroles de la chanson «3ach al-cha3b» du pseudo-rappeur Gnawi, condamné à un an de prison par le tribunal de Salé pour «outrage à fonctionnaire public» pour avoir insulté la police dans une vidéo «live» sur son compte Instagram.

Il est à rappeler que, le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, porte-parole du gouvernement El Hassan Abyaba, a considéré lors d’une conférence hebdomadaire qui suit le Conseil du gouvernement, que les activistes, journalistes et youtubeurs inculpés dans le cadre de délits d’opinion «ont commis des délits punissables par la loi et n’ont pas exprimé leur opinion».

S’exprimant, à l’occasion de ce point de presse, El Hassan Abyaba, a soutenu «qu’il faut faire la distinction entre s’exprimer librement et commettre un délit», soulignant qu’«Un citoyen quel qu’il soit, médecin, instituteur ou journaliste est puni en cas d’infraction».

En accordant la liberté provisoire au lycéen de 18 ans, condamné à trois ans de prison ferme assortis d’une amende de 5000 DH par le tribunal de première instance de la ville, la Cour d’appel de Meknès vient mettre fin aux misérables manœuvres de quelques personnes malveillantes, qui ont l’habitude d’exploiter de telles situations pour porter atteinte aux institutions du Royaume et essayer de discréditer le pouvoir judiciaire, qui est, il faut le rappeler à ces «traiteurs droit-de-l’homistes», indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif et ce  conformément à la Constitution du Royaume, qui stipule que « Le Roi est le garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire » (Article 108). « Les magistrats du siège sont inamovibles»(Article 109) et partant toute intervention dans les affaires soumises à la justice est proscrite. En effet, dans sa fonction judiciaire, le juge ne saurait recevoir d’injonction ou instruction, ni être soumis à une quelconque pression. C’est une réalité que ces pseudo-militants daignent de reconnaitre, et pour qui les droits de l’homme ne sont qu’un simple fonds de commerce..

Circulez, il n’y a rien à voir ..pauvres charlatans!

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