Partant de son engagement à œuvrer pour un monde où règnent la paix, la stabilité et le vivre-ensemble, le Maroc a poursuivi en 2019 ses efforts pour la consolidation de la coopération multilatérale au sein des instances et des organisations internationales spécialisées dans différents domaines à Genève.
L’action du Royaume au sein des différentes réunions, forums et autres assemblées générales des agences internationales, basées à Genève, est l’illustration de sa détermination à œuvrer en vue de renforcer les fondements du multilatéralisme sur la base du réalisme, de l’efficience et de l’ouverture dans le but de relever les défis communs et urgents sur les questions prioritaires telles que la sécurité, le développement durable, les droits de l’Homme, les changements climatiques, le désarmement et la migration.
Dans cet élan d’actions et d’initiatives en faveur d’une synergie collective pour répondre aux enjeux mondiaux globaux, le Maroc se trouve, comme il l’a toujours était, porteur des aspirations et des attentes des pays africains et des pays en développement en général pour que leur voix soit écoutée dans le concert des nations et dans les fora internationaux des agences multilatérales.
Qu’il s’agisse des sessions du Conseil des droits de l’homme ou des assemblées générales et autres réunions annuelles des agences onusiennes, les différents événements et side-events organisés dans les locaux du Palais des Nations à Genève ou en dehors de l’enceinte onusienne ont été l’occasion de mettre en exergue les progrès et réalisations accomplies par le Royaume dans différents domaines sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI.
La participation intense de la mission diplomatique permanente du Royaume auprès de l’Office des Nations Unies et d’autres délégations représentant le Royaume à ces événements ont permis d’exposer les positions et la vision du Royaume pour raffermir la coopération multilatérale sur différentes thématiques. Ce travail intense au sein des agences internationales consolide indubitablement la confiance, la haute estime et la crédibilité dont jouit le Royaume sur la scène internationale en tant que partenaire responsable, fiable, respecté, écouté et animé par la volonté d’œuvrer en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde.
Les sessions du Conseil des Droits de l’Homme ont été ainsi l’occasion de passer en revue les efforts considérables entrepris par le Royaume dans le cadre du renforcement de l’interaction avec le système onusien des droits de l’Homme, outre la présentation du bilan du Maroc en matière des droits de l’Homme et la réaffirmation de son engagement irréversible et stratégique dans la consolidation de l’Etat de droit, de la gouvernance démocratique et des droits de l’Homme.
En marge de la dernière session (41è) du Conseil des droits de l’homme, tenue en juillet dernier, la mission diplomatique du Maroc a organisé un side-event sur « le renforcement du mécanisme des procédures spéciales et son impact sur le terrain », avec la participation de plusieurs experts dans le domaine.
Lors de cette rencontre, qui reflète l’intérêt porté par le Maroc aux procédures spéciales et la longue tradition d’interaction positive et permanente du Royaume avec ces mécanismes des Nations Unies, l’accent a été mis sur les missions centrales des procédures en tant qu’instruments indépendants contribuant à la consécration des droits de l’homme et à l’examen des questions émergentes et chroniques dans ce domaine.
Outre le champ des droits de l’homme, la participation du Maroc a été remarquable sur des thématiques importantes lors de rencontres initiées par les agences internationales spécialisées en tant qu’espace d’expression du multilatéralisme, de la coopération et de la solidarité internationale.
Ainsi, dans le domaine de la migration qui se trouve aujourd’hui au cœur de l’Agenda mondial, le Maroc, en tant que coordinateur du groupe africain auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a persévéré dans ses efforts au sein de l’organisation internationales pour les migrations (OIM) pour la promotion d’une gouvernance coordonnée de la question migratoire.
Parfaite illustration de la coopération multilatérale, prônée par le Royaume, l’adoption à Marrakech du pacte mondial sur la migration est la preuve du leadership marocain et de la pertinence de ses choix et actions dans ce domaine.
Tout récemment, à l’occasion de la 110ème session du Conseil de l’OIM, le directeur général de l’Organisation, Antonio Vitorino, a salué à Genève l’engagement du Maroc dans la mise en œuvre d’une coopération multilatérale sur la question migratoire.
M. Vitorino a souligné le leadership du Royaume et son rôle important dans l’adoption du pacte mondial de Marrakech pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
A l’office de l’ONU de Genève, l’action du Maroc s’est étendue à d’autres champs.
Ainsi, lors de la 59ème session des Assemblées des États membres de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, le Royaume, en la personne de l’ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Zniber, a été élu président de l’assemblée générale de l’organisation pour un mandat de deux ans.
« Cette élection est sans conteste un nouveau gage de confiance et de reconnaissance à l’égard de la diplomatie marocaine », soulignait un communiqué de la mission diplomatique du Maroc à Genève.
Dans un autre registre, le Royaume a organisé des side-events sur des thèmes ayant trait au commerce et au changement climatique, dont un séminaire en septembre dernier au siège de l’organisation mondiale du commerce (OMC) sur les enjeux et perspectives de réglementation de la pêche industrielle à grande échelle, ainsi qu’un panel en novembre sur la lutte contre la pollution plastique.
Par ailleurs, le Maroc a participé activement aux multiples séminaires et rencontres organisés tout au long de l’année par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), une occasion pour mettre en exergue le modèle marocain en matière de coopération sud-sud, ainsi que les acquis et avancées notoires accomplies par le Royaume pour consolider son attractivité économique.
De même, le Maroc a été élu membre du conseil exécutif de l’organisation météorologique mondiale (OMM) à Genève, alors que le juriste marocain Mohamed Ayat a été élu à la tête du Comité des disparitions forcées des Nations Unies.