Dans ce contexte, le paléontologue marocain Noureddine Jalil, qui est professeur au Muséum national d’histoire naturelle de Paris depuis 2013 et qui a contribué à plusieurs découvertes avec une équipe internationale au Maroc, a expliqué que les fossiles permettent aux scientifiques de reconstituer l’histoire.
Il a souligné que les études sur le terrain ont montré la possibilité de connaître l’histoire des animaux anciens, en particulier des dinosaures, à travers les restes qu’ils laissent dans les sédiments, notant que le Maroc est l’un des rares pays à offrir de nombreuses preuves des formations sédimentaires successives qui se sont accumulées à la surface de la terre depuis les temps les plus anciens, c’est-à-dire depuis le Précambrien jusqu’à nos jours.
Il a ajouté que ces terrains, avec leurs fossiles, permettent de raconter et d’expliquer l’histoire de la Terre, car « chaque région du Maroc contribue à cette histoire ».