Dans une déclaration à SNRTnews, le chef de division à l’Institut national de géophysique, Nacer Jabbour, a souligné que malgré leur moindre fréquence par rapport aux séismes au Maroc, des épisodes tragiques, tels que le séisme de Lisbonne en 1755 suivi par un tsunami, ont marqué l’histoire des côtes atlantiques et méditerranéennes. « Le risque persiste« .
En ce qui concerne la vulnérabilité des zones au Maroc, le sismologue affirme que toutes les côtes marocaines, en particulier les zones peu élevées, restent vulnérables avec des vagues pouvant atteindre jusqu’à 12 mètres.
« Pour faire face à ce genres de catastrophe, le Maroc a instauré la stratégie nationale de réduction des risques naturels 2020-2030, mettant l’accent sur les tremblements de terre, tsunamis et inondations. Les initiatives actuelles incluent des études pour un système d’alerte précoce, ainsi qu’un effort de sensibilisation« , a-t-il annoncé.
Les signes précurseurs d’un tsunami
Pour les citoyens, Nacer Jebbour indique que les signes précurseurs tels que des tremblements de terre servent d’avertissement naturel. « Lors d’un séisme ressenti, l’évacuation immédiate vers des zones élevées, à plus de 15 mètres d’altitude, est importante« .
Ajoutant que les petits tsunamis, parfois de quelques centimètres, servent aussi d’avertissements pour les plus dévastateurs. Dans le même ordre d’idées, les systèmes d’alerte sur les téléphones portables constituent également un signe précurseur.
Pour les responsables d’installations côtières sensibles, Nacer Jebbour recommande qu’ils doivent élaborer des plans d’urgence détaillés, définissant les rôles de chacun pour une préparation optimale.
En comprenant les signes précurseurs et en adoptant une approche préventive, le Maroc se prépare à faire face à un éventuel tsunami et à protéger ces citoyens des conséquences dévastatrices de ces catastrophes naturelles.