mercredi 6 décembre 2023

Trump nie avoir discuté des sous-marins nucléaires avec un milliardaire australien

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Donald Trump a nié vendredi avoir partagé des informations confidentielles sur des sous-marins nucléaires américains avec un homme d’affaires australien peu après son départ de la Maison-Blanche, balayant les révélations de plusieurs médias.

Selon ABC News et le New York Times, la scène s’est déroulée en avril 2021 dans la résidence de l’ancien président à Mar-a-Lago, en Floride, un club dont l’Australien Anthony Pratt est également membre.

Ce milliardaire, qui dirige l’une des plus importantes entreprises d’emballages cartonnés du monde, a ensuite partagé ces informations avec des dizaines d’autres personnes : au moins 45, selon ABC News, dont des employés de sa société, des journalistes et des responsables australiens, y compris d’anciens premiers ministres.

D’après les deux médias, M. Pratt a été entendu à ce sujet par des enquêteurs fédéraux qui travaillent sur le dossier de la gestion présumée négligente par Donald Trump de dizaines de documents confidentiels après son départ de la Maison-Blanche, pour lequel l’ex-président sera jugé en mai 2024 en Floride.

Ces histoires fausses sont relayées par des procureurs corrompus qui tentent d’interférer avec l’élection présidentielle de 2024, a-t-il lancé, sans fournir de preuves.

Selon les deux médias, les échanges de M. Trump avec cet homme d’affaires pourraient mettre en péril la flotte nucléaire américaine.

L’ancien président, qui disait à son interlocuteur que l’Australie devrait acheter des sous-marins américains, a ainsi dévoilé le nombre de têtes nucléaires que ces engins embarquent en temps normal et jusqu’à quelle distance ils peuvent s’approcher de leurs homologues russes sans pouvoir être détectés, d’après les deux médias.

ABC News précise que, lors de ses auditions par les enquêteurs fédéraux, Anthony Pratt a mentionné ne pas savoir si Donald Trump était sérieux ou s’il fanfaronnait, mais que les enquêteurs lui ont demandé de ne pas répéter ces informations, indiquant qu’elles pourraient être trop sensibles pour être relayées sur la place publique.

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