La police turque a arrêté dans la nuit environ 145 personnes à travers le pays soupçonnées d’avoir des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ont rapporté les médias d’État mardi, deux jours après un attentat à la bombe à Ankara revendiqué par le groupe militant.
Dimanche, deux assaillants ont fait exploser une bombe près de bâtiments gouvernementaux à Ankara, dans un attentat revendiqué par le PKK.
Les deux assaillants ont trouvé la mort dans cette explosion qui a également blessé deux officiers de police.
La Turquie a ensuite mené des frappes aériennes sur des cibles militantes dans le nord de l’Irak et a arrêté des suspects à Istanbul pendant la nuit, quelques heures après que le PKK a revendiqué l’attentat.
Les dernières opérations de police se sont déroulées dans la province de Sanliurfa, dans le sud-est de la Turquie.
La Turquie avait déjà lancé en représailles dimanche soir des frappes aériennes contre les combattants kurdes turcs du PKK au Kurdistan irakien où l’organisation, en lutte armée contre Ankara depuis 1984, dispose de bases arrières.