Le Maroc réitère son engagement »constant » à soutenir le rôle »central » de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans la fourniture de l’assistance technique aux États membres, a affirmé, mardi, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Vienne, Azzeddine Farhane.
« Le Maroc a développé une infrastructure fiable dans le domaine des applications pacifiques de la technologie nucléaire, grâce à la coopération avec l’AIEA et les États membres partenaires », a-t-il indiqué, dans une intervention au nom du Maroc lors de la 67ème Conférence Générale de l’AIEA, qui se tient du 25 au 29 septembre au siège des Nations Unies à Vienne.
Le Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, est attaché aux principes de la coopération Sud-Sud et de la solidarité africaine et s’engage à poursuivre ses actions de soutien aux efforts multilatéraux et de promotion des initiatives qui incarnent notre devise collective : « l’atome au service de la paix et du développement », a poursuivi M. Farhane, mettant en avant le plein engagement du Maroc à continuer à partager son expérience avec ses partenaires ainsi qu’avec les pays africains, soit dans un cadre bilatéral ou en coopération avec l’AIEA, en vue de « promouvoir l’utilisation des applications, de la science et de la technologie nucléaires à des fins pacifiques ».
« Les institutions marocaines impliquées dans la mise en œuvre de notre stratégie nationale ont été les premières en Afrique à recevoir des distinctions en tant que centres collaborateurs de l’AIEA pour l’utilisation des techniques nucléaires dans les domaines de la gestion des ressources en eau, de la protection de l’environnement et des applications industrielles, ainsi que pour le renforcement des capacités dans le domaine de la sécurité nucléaire », s’est-il félicité.
Ces dernières années, a ajouté le diplomate, le Maroc a été, selon les registres de l’AIEA, l’un des principaux pays d’Afrique à proposer des formations, des ateliers, des enseignements et à partager son expertise technique avec plus de 40 États membres africains.
Et de préciser que sur le plan bilatéral et dans le cadre d’une coopération triangulaire avec l’AIEA, « le Maroc a partagé son expérience au niveau régional et a promu l’utilisation pacifique des applications et des technologies nucléaires d’une manière sûre, sécurisée et durable dans différents domaines, notamment la médecine nucléaire et la physique médicale, la nutrition, l’eau, l’agriculture, l’industrie, l’environnement, l’énergie, ainsi que la sûreté, la sécurité et les garanties nucléaires ».
Le Royaume a mis en place une stratégie nationale »claire et structurée » pour la promotion de l’utilisation sûre et sécurisée des applications de la technologie nucléaire, en énumérant les différentes actions entreprises par le Royaume aux niveaux politique et technique, pour mettre en œuvre cette stratégie, a-t-il fait observer.
Par ailleurs, le diplomate a relevé que la visite officielle du Directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, au Maroc en juin 2022, a donné une forte impulsion à la coopération constructive entre le Royaume et l’AIEA, faisant remarquer qu’un an après cette visite, de nouveaux domaines de coopération ont été ouverts et ceux existants ont été renforcés.
Il s’est également arrêté sur les nouvelles reconnaissances accordées par l’AIEA au Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN), au Centre National de la Recherche Technique et Scientifique (CNRST), à l’Institut national d’oncologie (INO) de Rabat et à l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR) lors de la Conférence Générale de l’Agence.
Ces quatre nouvelles reconnaissances, à inscrire dans les annales de l’AIEA, « témoignent des actions concrètes menées par le Maroc pour soutenir le partage des connaissances et le renforcement des capacités des experts, en particulier en Afrique, dans divers domaines d’applications nucléaires, allant de la radiothérapie et de la gestion de l’eau à la nutrition et à la sûreté et la sécurité radiologiques », s’est réjoui M. Farhane.