samedi 30 septembre 2023

Échange de prisonniers : cinq ex-détenus en Iran en route pour les États-Unis

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Les cinq ex-détenus américains en Iran libérés en vertu d’un accord d’échange de prisonniers avec Washington, avec la médiation du Qatar, sont désormais en route pour les États-Unis.

Les ex-prisonniers et deux membres de leur famille avaient quitté l’Iran pour se poser sur le tarmac de l’aéroport international de Doha vers 17 h 40, avant de quitter pour Washington DC, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.

À Washington, la Maison-Blanche a confirmé que les ex-prisonniers et les membres de leur famille avaient bien quitté Doha par avion pour rentrer en sol américain.

À New York, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dit s’être entretenu avec les Américains libérés après leur arrivée à Doha, où ils avaient été accueillis sur le tarmac par des accolades, en évoquant une conversation émouvante.

Au préalable, un transfert de fonds iraniens gelés en Corée du Sud, d’un montant de 6 milliards de dollars, a été annoncé à Doha et confirmé par l’Iran.

Ce transfert fait partie de l’accord, qui prévoit également la libération par les États-Unis de cinq prisonniers iraniens. Deux d’entre eux, bénéficiant d’une mesure de clémence, sont eux aussi arrivés lundi à Doha, pour retourner en Iran, ont indiqué lundi des médias iraniens.

Les trois autres ex-prisonniers libérés ne souhaitent pas, quant à eux, aller en Iran.

L’équivalent de 6 milliards de dollars américains

Le transfert de fonds dans six comptes iraniens dans deux banques du Qatar a été effectué lundi.

Aujourd’hui, l’équivalent de 5 573 492 000 euros a été déposé sur le compte des banques iraniennes auprès de deux banques qataries, a précisé à Téhéran, Mohammadreza Farzin, gouverneur de la Banque centrale iranienne.

Cet arrangement avait été annoncé le 10 août et cinq Américains d’origine iranienne, détenus en Iran, avaient ensuite été transférés en août de leur prison pour être placés en résidence surveillée.

Parmi eux, figure l’homme d’affaires Siamak Namazi, arrêté en 2015 et condamné à dix ans de prison en 2016 pour espionnage. Merci au président [Joe] Biden d’avoir fait passer la vie humaine avant la politique, a-t-il déclaré dans un communiqué.

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