Le lancement de la ligne de chemin de fer à grande vitesse reliant Tanger et Casablanca s’inscrit dans le cadre d'une série de grands projets intégrés lancés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le but de réaliser un décollage économique fort et durable, écrit le quotidien péruvien “La Razon”.
"Il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans le cadre d’une série de méga projets intégrés grâce à une vision royale ambitieuse (...) qui vise à réaliser une croissance économique qui permettra au Maroc de devenir une économie émergente forte et durable", souligne le grand tirage dans un article consacré à l’inauguration de la Ligne à grande vitesse (LGV).
Le projet Al Boraq fait également partie des stratégies mises en place par SM le Roi pour moderniser les diverses infrastructures du Royaume, ce qui fait du Maroc un pays pionnier en Afrique et dans le monde arabe en matière de connexions aériennes, terrestres, maritimes et ferroviaires, poursuit la même source.
Avec une vitesse de 357 km/h, Al Boraq classe le Maroc en tant que 9ème meilleur record de vitesse de train, plaçant le Royaume au top 10 des pays qui disposent des trains les plus rapides au monde, souligne la publication, en relevant que grâce à la LGV, le Maroc figure parmi 18 pays qui disposent d’une ligne de trains de ce type.
Et "La Razon" d’ajouter que le train à grande vitesse relie Casablanca et Tanger, les deux principaux pôles économiques du pays, en un peu plus de deux heures, au lieu d'environ cinq heures sur la ligne de chemin de fer traditionnelle.
Par ailleurs, le quotidien revient sur les différents projets d’infrastructure du pays, en soulignant que le Royaume a été capable, en quelques années, de passer de la 86ème à la 16ème place mondiale dans le domaine de la connectivité maritime grâce à la construction du port méditerranéen de Tanger MED à Tanger pour figurer en tête de liste des pays africains en ce domaine.
Le grand tirage met également en lumière les activités économiques de la ville de Tanger, considérée comme la première zone industrielle libre du continent africain.
Le quotidien relève également que la liaison terrestre, élément indispensable du développement économique, est présente dans les stratégies à long terme élaborées par le Maroc, qui dispose actuellement d’un réseau routier de 57.334 km, en soulignant que le Royaume, qui compte 1.800 km de routes construites selon les normes internationales, occupe la deuxième place en Afrique dans ce domaine.
Les bons résultats obtenus par le Maroc dans le domaine de la liaison aérienne "confirment non seulement la position de leader du Maroc, mais complètent la série de grands projets d'infrastructure", qui constitue un système favorable pour poursuivre le décollage économique du pays, estime le journal péruvien, en ajoutant que la compagnie aérienne Royal Air Maroc relie le Royaume à plusieurs destinations africaines et internationales.
"La Razon" rapporte que le Maroc a mis en oeuvre un modèle de développement économique durable fondé sur la promotion du secteur des énergies renouvelables et la protection de l'environnement, en ce sens que le Maroc prévoit de produire 52% de ses besoins en énergie à partir d'énergies propres d'ici à 2030.
Les diverses réalisations confirment l’efficacité des stratégies lancées par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI et renforcent la vision globale du développement intégré au Royaume ainsi que son rôle de pionnier, faisant de ce pays une passerelle vers l'Afrique et un partenaire économique solide, conclut le grand tirage.