mardi 16 avril 2024

C24: Fort soutien au plan d’autonomie, consécration de la légitimité des élus du Sahara marocain

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Le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme unique solution au différend régional sur le Sahara marocain a été largement et fortement soutenu lors du séminaire régional du Comité des 24 (C24) de l’ONU pour le Pacifique, tenu du 11 au 13 mai à Castries à Sainte-Lucie.

Cet événement a été également marqué par la participation pour la 5ème année consécutive de Mme Ghalla Bahiya, vice-présidente de la région Dakhla Oued Eddahab et de M. M’hamed Abba, vice-président de la région Laâyoune-Sakia Al Hamra, sur invitation de la présidente du C24.

La présence de ces élus du Sahara marocain a été hautement saluée par un grand nombre de délégations participant à ce conclave, consacrant ainsi leur légitimité en tant que représentants démocratiquement élus par la population du Sahara marocain, issus d’élections unanimement qualifiées de démocratiques, libres et transparentes par tous les observateurs nationaux et internationaux.

La participation des deux élus du Sahara marocain au séminaire du Comité des 24, consacre indéniablement et irrévocablement la reconnaissance onusienne et internationale de leur statut de Représentants légitimes des populations des provinces du Sud du Royaume. La participation des représentants élus du Sahara marocain bat en brèche, une nouvelle fois, la prétendue et chimérique représentativité du groupe séparatiste lié au terrorisme, le « polisario ».

Par ailleurs, les virulents et multiples échanges entre l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale et celui d’Algérie, Nadir El Arabaoui, ont confirmé, une fois de plus, le caractère bilatéral du différend régional sur le Sahara marocain. M. Hilale a démontré, preuves à l’appui, l’implication directe de l’Algérie dans la création et le maintien de ce différend et son statut de partie principale dans la question du Sahara. Il a, également, battu en brèche les allégations mensongères de l’ambassadeur algérien sur la situation au Sahara marocain. Non sans le confronter aux tristes réalités des violations massives des droits de l’Homme en Algérie.

Au cours des travaux de ce séminaire, plusieurs pays représentant les différentes régions du monde ont exprimé leur fort appui à l’intégrité territoriale du Maroc et à son plan d’autonomie comme seule et unique solution au différend régional autour du Sahara marocain, tout en rappelant que ce plan a été qualifié de sérieux et crédible par le Conseil de Sécurité de l’ONU dans toutes ses résolutions depuis 2007.

Evoquant le processus politique en cours sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations-Unies, les différents intervenants se sont félicités de la tenue des deux tables rondes de Genève entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le « polisario », conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, en particulier la 2602.

A ce propos, ils ont salué les efforts du SG de l’ONU et de son Envoyé personnel pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, en appelant ce dernier à capitaliser sur le progrès réalisé par son prédécesseur dans le cadre du processus des tables-rondes avec les quatre participants, et avec ses mêmes modalités, conformément à l’esprit et la lettre de la résolution 2602 du Conseil de sécurité adoptée en octobre 2021. Même les rares inconditionnels de l’Algérie, présents au séminaire et majoritairement non membres du C24, ont soutenu le processus politique onusien, au grand dam de l’ambassadeur algérien.

Dans ce sens, les représentants des Etats membres ont insisté sur la nécessité de s’inspirer des recommandations du Conseil de sécurité contenues notamment dans la résolution 2602 qui demande à toutes les parties, particulièrement l’Algérie, de s’impliquer de bonne foi dans le processus politique, sous l’égide du Secrétaire général des Nations-Unies, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, afin de parvenir à « une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis » à ce différend régional.

Les résolutions adoptées depuis 2007, ont-ils souligné, ont toutes mis en exergue la prééminence du plan marocain d’autonomie au Sahara, en affirmant que ce plan a le mérite de transcender les positions traditionnelles et répond aux normes internationales en matière de délégation d’autorité aux populations locales.

Les différents représentants des pays participants se sont félicités de l’ouverture par plusieurs pays de consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, au Sahara marocain, estimant qu’il s’agit là d’ »un élan indéniable de soutien au processus politique en cours » et à la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

S’agissant de la dynamique socio-économique dans les provinces du Sud, plusieurs ambassadeurs et diplomates ont tenu à saluer, à l’occasion de ce séminaire, le nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud du Royaume lancé en 2015, en se félicitant que cette initiative a permis notamment d’autonomiser les populations de la région du Sahara et d’y élever les indices de développement humain.

Les délégations se sont également félicitées des « réalisations majeures » du Maroc dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 au Sahara marocain, soulignant que la campagne de vaccination en cours a permis un large accès au vaccin anti-COVID pour la population de cette région du Royaume.

Elles ont saisi l’opportunité offerte par le séminaire régional du C24 pour les Caraïbes pour exprimer leur appréciation à l’égard du Maroc pour ses diverses initiatives prises dans le sens du développement socio-économique du Sahara, en particulier les projets d’envergure et autres infrastructures qui sont mis en place dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par SM le Roi Mohammed VI, ainsi que les efforts déployés en matière des droits de l’Homme, salués par le Conseil de sécurité dans ses résolutions.

Sur un plan géostratégique plus large, les représentants des pays participant à ce séminaire régional ont affirmé que l’autonomie sous souveraineté marocaine garantit la stabilité et la sécurité régionale, estimant qu’il s’agit là d’une question de la plus haute importance pour l’ensemble de la région sahélo-saharienne. Et de souligner, à ce propos, que la résolution définitive de la question du Sahara devra contribuer au renforcement de la coopération entre les Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe, à la stabilité et à la sécurité de la région du Sahel, sans compter ses retombées positives en matière de développement socio-économique sur cette zone et le bien-être de ses populations.

Les différents intervenants au cours de ce séminaire ont, de même, réitéré l’appel à l’enregistrement par le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Réfugiés (HCR) de la population des camps de Tindouf, en territoire algérien, tel que demandé par le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2011. Ils se sont également élevés contre les violations des droits de l’Homme des populations de ces camps.

Plusieurs délégations se sont félicitées du respect par le Maroc du cessez-le-feu et ont enjoint au « polisario » d’y revenir.

Ce nouveau franc succès du Maroc sur la scène onusienne consacre le soutien international grandissant aux droits légitimes du Maroc sur son Sahara, aux efforts du Royaume pour résoudre définitivement ce différend régional et aux réalisations éclatantes pour le développement socio-économique des provinces du Sud.

Le séminaire du C24 à Sainte Lucie a confirmé, s’il en était encore besoin, la déchéance des thèses séparatistes fallacieuses de l’Algérie et de sa marionnette le « polisario », auxquelles la communauté internationale, y compris le C24 chargé de la décolonisation à l’ONU, n’accorde le moindre crédit, ni attention et dont la place est la poubelle de l’histoire.

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