samedi 20 avril 2024

Coalition internationale contre Daech: vers le classement du « Polisario » comme organisation terroriste

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Les connexions du front polisario avec le terrorisme et le jihadisme au Sahel, et la responsabilité de l’Algérie dans le conflit artificiel autour du Sahara marocain, ne sont pas à démontrer. Plusieurs rapports internationaux ont par le passé souligné ces faits sans pour autant attirer l’attention de la communauté internationale, préoccupée par les foyers de tension  qui ont l’habitude de défrayer la chronique.

Le Maroc, en tant qu’acteur incontournable dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, a réussi à convaincre ses alliés au sein de la Coalition internationale anti-État islamique(Daech) de débattre de la menace terroriste en Afrique, notamment dans la région sahélo-saharienne.

Les effort du Royaume se sont soldé par la tenue à Marrakech de la réunion ministérielle de la «Coalition contre Daech (acronyme arabe de l’EI)», et ce pour la première fois sur le sol africain.

Réunis à Marrakech, à l’invitation du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et du secrétaire d’État des États-Unis, Antony J. Blinken, les ministres de la Coalition internationale contre Daech ont reconnu la nécessité de réagir à l’évolution de la menace de Daech en Afrique.

Dans une déclaration finale, les ministres se sont dits préoccupés par la prolifération des acteurs non étatiques, y compris les mouvements séparatistes, et le déploiement en Afrique d’entreprises militaires privées qui engendrent la déstabilisation et une vulnérabilité accrue des États africains, ce qui favorise en fin de compte Daech et d’autres organisations terroristes et extrémistes violentes.

Les préoccupations  de la Coalition internationale anti-État islamique viennent conforter la position du Maroc, exprimée par son ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, qui a mis en avant, mercredi 11 mai à Marrakech, les liens pernicieux entre terrorisme et séparatisme, y voyant « les deux faces d’une même médaille ».

«Le séparatisme et le terrorisme sont très souvent les deux faces d’une même médaille», a-t-il souligné à l’ouverture des travaux de la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech.

«Une tendance inquiétante s’est développée sans susciter l’attention nécessaire : le lien entre terrorisme et séparatisme», a-t-il mis en garde.

Et M. Bourita de soutenir que « la collusion contre la souveraineté et la stabilité des Etats, outre la convergence des moyens financiers, tactiques et opérationnels, créent une alliance objective entre les groupes terroristes et séparatistes».

Cela a été confirmé par le nombre croissant d’individus passant des groupes séparatistes aux groupes terroristes et vice-versa, a fait remarquer le ministre, précisant que «ceux qui financent, abritent, soutiennent et arment le séparatisme contribuent en fait à la propagation du terrorisme et compromettent davantage la paix et la sécurité régionales».

«Ne nous y trompons pas : encourager le séparatisme équivaut à une complicité avec le terrorisme », a averti M. Bourita, lors de ce conclave.

 Voilà tout est dit, à travers les mots de M. Nasser Bourita et la déclaration finale de la Coalition internationale anti-État islamique, le rôle néfaste du polisario et de ses mentors algériens dans la région sahélo-saharienne, n’est plus à démontrer. Force est de rappeler que le mouvement séparatiste a ouvertement menacé le Maroc, en novembre 2021, de commettre des attentats sur son sol.

Plusieurs rapports émanant de spécialistes et d’organisations internationales, ont confirmé que le polisario est une milice liée au gouvernement algérien et à des activités jihadistes au Sahel, il a d’ailleurs été avéré qu’une centaine de polisariens avaient rejoint le groupe Al-Qaida, outre l’implication de cette milice dans des affaires de corruption, de détournement de fonds, de viol, de génocide et de crimes contre l’humanité..

Les connexions du polisario avec le Hezbollah libanais, l’Iran et les groupes djihadistes au Sahel, sont des liens révélés au grand jour par l’élimination par la France d’Abou Walid Sahraoui, le djihadiste en chef dans la région du Sahel…

La déclaration finale de la réunion ministérielle de la Coalition internationale anti-État islamique(Daech) est un grand pas en avant vers l’inscription des terropolisariens sur « la liste des organisations terroristes », et  de recadrer le régime voyou en Algérie, qui entretient ce conflit artificiel autour du Sahara marocain, et qui tente d’immortaliser un système politique pervers décrié et honni et par le peuple algérien et par la communauté internationale.

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